Le préfet de l’Yonne, Jean-François Tallec, a visité mercredi l’entreprise FP PACK. Fondée en 2002, la société emploie 38 personnes.
En octobre 2002, Philippe Pouponneau et son épouse Florence, créaient leur propre entreprise de fabrication d’emballages, la société FP PACK, dans la zone industrielle d’Appoigny. L’activité a démarré en janvier 2003. Après trois ans d’existence et des investissements de l’ordre de 4,5 millions d’euros pour doter l’entreprise d’un équipement performant, 38 personnes ont été embauchées. Ces employés bénéficient de programmes de formation systématiques sur les nouveaux matériels, afin de maintenir le niveau de compétitivité.
Une réussite industrielle qui doit beaucoup à la passion et au travail du couple Pouponneau qui possédait au départ une solide expérience professionnelle et une connaissance du marché. L’appui du maire d’Appoigny n’a pas été négligeable dans cette création d’entreprise réussie.

Emballages imprimés en carton compact
Jean-François Tallec a pu le constater, mercredi matin, lors de sa visite. Accompagné de Joël Miette, chef du groupe de la subdivision Nièvre-Yonne de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) et de Jacques Paclin, maire d’Appoigny, il a apprécié sur place le dynamisme déployé par les dirigeants et les salariés. « C’est réconfortant de constater que des gens se battent pour réussir », a souligné le préfet. FP PACK, spécialisée dans la fabrication d’emballages imprimés en carton compact, se positionne sur plusieurs marchés : agroalimentaire, pharmacie et para-pharmacie, équipement et objets jouets, bricolage etc.) et réalise des séries de 500 à 5 millions de pièces.
Elle travaille avec une centaine de clients sur tout le territoire national et bien sûr avec des entreprises icaunaises. La flexibilité de l’outil industriel et la capacité à répondre rapidement à la demande sont des atouts majeurs pour l’entreprise. Toute la chaîne de fabrication de FP PACK est regroupée : du bureau d’études à l’impression, à la découpe, au pliage-collage et aux livraisons, par ses propres camions pour éviter la dépendance. Pour Philippe et Florence Pouponneau, le plus important « est d’avoir démontré une capacité industrielle et créé une culture d’entreprise ». Ils restent vigilants et vont poursuivre leurs efforts (extension en vue) « afin de confirmer et prouver que l’esprit d’entreprendre permet de trouver les ressources nécessaires au renouveau industriel indispensable pour soutenir l’emploi et les équilibres sociaux ; et que ces initiatives et ces efforts doivent être soutenus ». C’était bien là le sens de la visite de Jean-François Tallec.